Crédit photos XR Animal

Lors de la marche pour le climat, en écho à la grande campagne d’actions « Stop Supply Dairy » d’Animal Rebllion UK, des rebelles d’XR Animal ont créé une performance dénonçant l’impact mortifère de l’industrie laitière sur les animaux, la planète et les humains.

Pour l’occasion, nous nous sommes penché.es sur la face cachée de l’industrie laitière, moins connue, mais tout aussi délétère que l’industrie de la viande et de la pêche.

Vous trouverez dans cet article de nombreuses sources que vous pouvez utiliser dans le cadre d’actions futures.

En 2019, pour la première fois dans l’histoire, l’ONU a réuni les meilleurs climatologues du GIEC et les meilleurs scientifiques de la biodiversité de l’IPBES pour identifier les solutions cruciales aux urgences climatiques et naturelles.

Ils ont déterminé que nous devions restaurer les écosystèmes terrestres et océaniques, mais ont identifié que le plus grand obstacle à cela était l’élevage et la pêche, qui sont les principaux moteurs de la destruction des habitats et de l’extinction des espèces .

Animal Rebellion UK

LES EFFETS MORTIFÈRES DE L’INDUSTRIE LAITIÈRE SUR LA PLANÈTE ET TOUS SES HABITANTS.

  • environ 4 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial (d’après la FAO).
  • une déforestation massive à travers le soja exporté comme aliment pour le bétail
  • un appauvrissement des ressources en eau et la pollution de celle-ci par les effluents (notamment les antibiotiques). Une vache laitière produit quotidiennement 60kg de matières fécales et d’urine, déversées ensuite dans les sols, les nappes phréatiques, les rivières…;
  • des pesticides toxiques, entre autres tueurs d’abeilles, utilisés pour les cultures fourragères
  • des risques sanitaires liés à l’élevage industriel
  • la pollution de l’air par les émissions d’ammoniac.
  • une moitié d’emballages (lait, yaourts, fromages) non recyclés.
  • de 80 à 100 litres d’eau par jour ; 70 kg de fourrages et céréales par vache chaque jour pour 30 litres de lait

 

L’empreinte carbone des géants européens du lait et de la viande concurrence celle des géants des énergies fossiles, mais ils continuent à agir en toute impunité

Shefali Sharma,

Directrice Europe de l’IATP (Institute for Agriculture and Trade Policy).

LE GOUFFRE ÉTHIQUE DE L’INDUSTRIE LAITIÈRE

une vache

  • sélectionnée génétiquement pour produire en moyenne 6 700 litres de lait par an, en Europe
  • mutilée pour être manipulée plus facilement lors de la traite, du transport, de l’abattage (écornage toujours douloureux après 3 mois …)
  • survivant souvent dans des élevages en bâtiments clos (« zéro pâturage » )
  • « réformée » dès qu’elle n’est plus productive, c’est-à-dire abattue entre 5 et 8 ans (alors qu’elle peut vivre 20 ans). 32 % de la viande dite « de bœuf » provient en fait de ces vaches laitières en fin de « carrière ».
  • subissant année après année des inséminations artificielles avec du sperme de taureau, à l’aide d’une fourche métallique dans l’utérus.
  • en souffrance physique (plaies aux pattes, boiteries, métrites, mammites…)
  • surexploitée, épuisée, gavée d’antibiotiques, nourrie avec des aliments non-naturels et riches en protéine pour lui faire produire une plus grande quantité de lait (3 fois plus qu’en 1970.)
  • traite même pendant sa grossesse (selon le scientifique John Webster, cet effort quotidien par leur organisme reviendrait, pour un être humain, à l’énergie dépensée par six heures de course chaque jour.)
  • toujours en deuil : elle porte des bébés qu’elle ne verra pas et donne son lait à une machine.

un taureau

dont le sperme est obtenu contre sa volonté en lui insérant un instrument dans le rectum, qui envoie des décharges électriques pour stimuler son érection.

un veau

  • en grande détresse psychologique : il est arraché à sa mère à la naissance ou peu après
  • enfermé dans des « niches à veaux » ou « cages de contention », isolé de ses congénères, alors que ce sont des animaux vivant en troupeau
  • volontairement carencé en fer et anémié pour une chair plus blanche
  • gavé d’antibiotiques contre les maladies digestives et respiratoires
  • né pour mourir ; considéré comme un sous-produit si c’est un mâle, engraissé dans des systèmes intensifs, en France et souvent à l’étranger, avant d’être abattu pour sa viande, vers l’âge de 5-6 mois.
  • engendré pour une vie d’exploitation si c’est une femelle. La valeur de son existence sera réduite à la capacité de son corps à produire du lait.

Dans un monde avec 56 milliards d’animaux terrestres d’élevage qui mangent plus d’un tiers de l’ensemble de la récolte mondiale, sans parler des milliards de poissons d’élevage nourris avec de la farine, il est évident pour tout le monde que le système alimentaire actuel basé sur les animaux ne peut pas survivre à la crise climatique.

C’est un système totalement insoutenable.

Animal Rebellion UK

L’IMPACT DE L’INDUSTRIE LAITIÈRE SUR LA SANTÉ HUMAINE

  • un lait de vache, contenant du pus, des hormones de croissance, des métaux lourds, saturé en graisses (50 % de graisses en plus que le lait humain) et en cholestérol qui peut contribuer à l’obésité
  • un risque accru de développer des insuffisances cardiaques, des maladies cardiovasculaires, certains types de cancers, du diabète, des inflammations articulaires, des perturbations du système endocrinien…
  • des antibiotiques, ce qui favorise l’éclosion de souches de bactéries résistantes aux antibiotiques, donc dangereuses pour l’homme.
  • une digestion perturbée par le lactose ( maux de ventre, ballonnements et diarrhées)
  • la quatrième allergie alimentaire chez l’enfant (derrière l’œuf, l’arachide et le poisson)
  • une véritable controverse scientifique au sujet de l’ostéoporose

L’alternative éthique et soutenable existe :

A PLANTBASEDFUTURE

XR Animal soutient le plantbasedtreaty avec 3 demandes claires aux ministres belges de l’agriculture  :

1. STOPPER LES DÉGÂTS : l’arrêt de tout projet (ou extension d’installation existante) lié à l’agriculture animale et plus spécifiquement les projets de fermes-usines.

2. RÉORIENTER LES RESSOURCES : une réorientation des subsides pour inciter le secteur à effectuer la transition vers une agriculture végétale soutenable.

3. RÉPARER : financer le réensauvagement des terres libérées de l’agriculture animale

Nous invitons tout·e citoyen·ne à signer le plantbasedtreaty et à demander à sa commune de s’y engager aussi.

PARTICIPE À L'ACTION CITOYENNE POUR L'ARRÊT DES PROJETS DE FERMES-USINES

Envoie le courrier ci-dessous aux Cabinets du ministre de l’Agriculture, David Clarinval et des ministres régionaux Jo Brouns et Willy Borsus.

LETTRE À david clarinval & willy borsus

LETTRE À david clarinval & jo brouns

Participe activement à l’enrayement du système carniste & à la transition végétale par l’action directe de désobéissance civile non violente.

Crédit photos XR Animal

Sources

 

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