RESSOURCES

7 RAISONS POUR TRANSFORMER RADICALEMENT NOTRE RELATION À L’ANIMAL

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IMPACT MASSIF DE L'ÉLEVAGE SUR LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Selon la FAO (2014), l’élevage est responsable, au minimum, de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique. Cela signifie qu’il est le deuxième secteur le plus polluant puisqu’il se situe juste derrière le secteur relatif à la production d’énergie et juste devant ceux de l’industrie (3e) et du transport (4e).

Sur l’ensemble des gaz à effet de serre d’origine humaine, l’élevage est responsable de (source) :

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  • 37% des émissions de méthane, un gaz dont le potentiel de réchauffement est de 23 fois supérieur à celui du CO2 ;
  • 65% des émissions de protoxyde d’azote, un gaz dont le potentiel de réchauffement est 300 fois plus important que celui du CO2 ;
  • 64% des émissions d’ammoniaque, une des principales causes des pluies acides qui participent à leur tour à l’acidification des sols.

… et ce, sans compter ses responsabilités dans la destruction des fonds marins ainsi que dans la destruction des forêts primaires et tropicales, deux phénomènes concourant à limiter les capacités de captation de carbone des écosystèmes (puits de carbone). Agir sur ce secteur représente donc, une perspective d’action simple pour lutter efficacement contre le réchauffement global de la planète.

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Impacts sur l'environnement : prédation et dégradation des ressources naturelles

Outre les émissions brutes liées à l’élevage, les pratiques d’élevage dites « modernes » sont intimement liées à l’épuisement et à la dégradation des ressources naturelles de la planète. En effet, l’élevage a des effets concrets sur :

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  • Les ressources forestières : Selon la Banque Mondiale (2014), l’élevage est responsable de 91% de la déforestation Amazonienne. En cause, sa conversion en zones de pâturage et son défrichement pour la mise en place de monocultures de soja transgénique (NB : seul 4% de la production mondiale de soja est destinée à la consommation humaine). Outre les émissions produites par la déforestation en elle-même, ce phénomène participe à la baisse des puits de carbone, à l’atrophie des espaces naturels et à la chute de la biodiversité. Il a également des conséquences dramatiques sur les populations (humaines) indigènes qui peuplent ces lieux (répression, assassinats et accaparements de terres).

 

  • Les ressources foncières : Actuellement, 1/3 des terres émergées et 70% des terres cultivées sont occupées par l’élevage (source). Ces terres sont principalement destinées aux zones de pâturage, aux infrastructures d’élevage ainsi qu’à la production de soja transgénique (et autres céréales destinées à l’alimentation des animaux de rente). Pour maximiser les quantités produites, ces monocultures ont recours à des produits phytosanitaires qui détériorent les sols par ruissellements (érosion). L’importance de ce phénomène est telle que l’érosion des sols agricoles est 10 à 100 fois supérieure aux capacités de régénération de ces mêmes sols (source). L’érosion et l’acidification des sols posent question pour la sécurité alimentaire des populations sur le long terme puisque ces deux phénomènes participent à une diminution de la fertilité des sols.

 

  • Les ressources hydriques : Alors que 1 milliard de personne n’ont pas un accès suffisant à l’eau potable, l’agriculture utilise 80% des ressources en eau potable de la planète et une large partie est directement ou indirectement utilisée par l’élevage (Vaham et al, 2013). A côté de cela, l’élevage participe également à 74% de l’eutrophisation des espaces aquatiques et à la pollution lente mais certaine des nappes phréatiques et ce, par infiltration et lessivage des nitrates et autres agents chimiques présents dans les déjections animales et/ou utilisés dans les monocultures de soja (Poore et Nemeeck, 2018).

 

  • Pollution de l’air : L’élevage intensif génère, à l’échelle américaine et selon le Government Accountability Office, 39 tonnes de merde (lisier) par seconde, soit, 130 fois plus que les déjections humaines. Ce lisier laissé en surface pollue l’air environnant par évaporation (principalement du méthane et du protoxyde d’azote). Selon la FAO, les premières victimes de cette pollution ne sont autre que les populations rurales et agricoles qui sont plus sujettes aux cancers, aux maladies dégénératives telles que la maladie de Parkinson ou encore, aux maladies respiratoires (Saporta, 2012).

 

  • La sur-utilisation des énergies fossiles : Enfin, la modernisation et la mécanisation de l’élevage conduisent à une sur-utilisation de ressources fossiles, qui sont aujourd’hui nécessaires au transport des animaux, au fonctionnement des machines et des infrastructures, ainsi qu’à la production d’intrants chimiques (antibiotiques, produits phytosanitaires et engrais azotés).

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IMPACT SUR la biodiversité : l’atrophie des habitats naturels

A ce sujet, l’élevage se trouve être la première et principale cause de la perte de la biodiversité (De Sy et al, 2015 ; Treich, 2018) et selon Aurélien Barrau, 96% de la biodiversité animale non-humaine est enfermée dans les élevages.

La perte de la biodiversité résulte de différents phénomènes, dont les deux principaux sont :

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  • L’utilisation de produits chimiques dans l’agriculture qui participe à la mort de milliards d’individus animaux (pollution de l’air et des eaux environnantes).
  • La déforestation conduit à l’atrophie des espaces naturels, ce qui réduit l’espace d’habitation des animaux sauvages quand elle ne les tue pas tout bonnement. Par exemple, la Forêt Amazonienne abrite 1/3 des espèces vivantes et pour soutenir la constante évolution de la demande en viande, la déforestation du « poumon de la Terre » continue à un rythme effréné. Au cours des 40 dernières années, elle a perdu 20% de sa surface totale (source).

[…L’élevage et l’alimentation des animaux destinés à nourrir les humains représentent près du tiers du total des terres émergées et 70 % du total des terres cultivées.

Pour pouvoir élever encore plus de bétail, on continue à défricher des surfaces d’habitat naturel.

C’est là la principale cause de la déforestation, surtout pour les forêts d’Amazonie qui :

– abritent un tiers des espèces vivantes,
– jouent un rôle clé dans l’absorption du CO2
– produisent environ un cinquième de notre oxygène.

Au cours des 40 dernières années, 20 % de l’Amazonie a disparu : près des trois quarts de ces surfaces de forêt défrichée sont devenus des pâturages pour bovins, essentiellement afin de répondre à une insatiable demande de hamburgers.

Le reste sert principalement à produire du soja, pour nourrir non pas les humains mais les animaux… ]

Sources utiles

IPCC, 2019: Summary for Policymakers. In: Climate Change and Land: an IPCC special report on climate change, desertification, land degradation, sustainable land management, food security, and greenhouse gas fluxes in terrestrial ecosystems [P.R. Shukla, J. Skea, E. Calvo Buendia, V. Masson-Delmotte, H.- O. Pörtner, D. C. Roberts, P. Zhai, R. Slade, S. Connors, R. van Diemen, M. Ferrat, E. Haughey, S. Luz, S. Neogi, M. Pathak, J. Petzold, J. Portugal Pereira, P. Vyas, E. Huntley, K. Kissick, M. Belkacemi, J. Malley, (eds.)]. In press

– Poore & Nemecek, 2018. « Reducing food’s environmental impacts through producers and consumers », Science.

– GRAIN, 2018. Emissions Impossible : How big meat and dairy are heating up the planet

– FAO, 2015. Towards a water and food secure future.

– FAO, 2011. World Livestock 2011: Livestock in Food Security. Édité par A. McLeod. Rome: Food and Agriculture Organization of the United Nations.

–  FAO, 2005. « Pollution from industrialized livestock production », FAO Livestock Policy Briefs n°2, Rome.

– Margulis, Sérgio, 2004. Causes of Deforestation of the Brazilian Amazon. World Bank working paper no. 22. Washington, D.C : World Bank.

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MENACE SUR LA SÉCURITÉ NATIONALE

Le braconnage et le trafic d’animaux sont dans le top 4 et 5 des activités illégales les plus rentables après la drogue, les armes, la contrefaçon et la traite des êtres humains.

Ils font partie des 4 facteurs principaux de l’extinction des espèces. Par exemple : 20 à 30000 éléphants sont tués chaque année. La population des requins-marteaux – chassés pour leurs ailerons – a chuté de 90%.

Organisés en véritables mafias, ils mettent une pression sur la sécurité nationale des pays.

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[« Le commerce illégal de la faune et de la flore sauvages sape l’état de droit et menace la sécurité nationale : il dégrade les écosystèmes et constitue un obstacle majeur pour les communautés rurales, et pour les peuples autochtones qui s’efforcent de gérer leurs ressources naturelles de façon durable.

Combattre ce crime est primordial, non seulement pour encourager les efforts de préservation et favoriser le développement durable, mais aussi pour contribuer à pacifier, et à sécuriser ces régions agitées où les conflits sont alimentés par des activités illégales.

Je demande à tous les consommateurs, à tous les fournisseurs et à tous les gouvernements de considérer ces crimes liés à la faune et la flore sauvages comme une menace pour notre avenir durable.

Il est temps de prendre au sérieux la criminalité liée aux espèces sauvages. »]

Ban Ki-moon Secrétaire Général à l’ONU

Sources utiles

WWF France – Mars 2020 – BREAK THE CHAIN – Comment le secteur français de la logistique et du transport peut lutter contre le commerce illégale d’espèces sauvages. Auteurs Lorélie Escot, Aurélie Pontal et Stéphane Ringuet

WWF – 2015 – LUTTE CONTRE LA CRIMINALITE LIEE AUX ESPECES SAUVAGES MENACEES 

TRAFFIC –  Bulletin Avril 2018Octobre 2018Avril 2019Octobre 2019Avril 2020

Published by TRAFFIC David Attenborough Building, Pembroke Street, Cambridge CB2 3QZ, UK.

Sea Shepherd Global – mars 2017 – Enquête sur le trafic d’ailerons de requins

 

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RISQUES ACCRUS DE ZOONOSES ET PANDÉMIES

Par la destruction des habitats naturels, les activités humaines provoquent une rupture de la “barrière d’espèces”, ce qui favorise les contacts directs entre diverses espèces, ce qui représente ainsi un aubaine pour le passage d’un virus d’une espèce à l’autre.

De plus, les pratiques de l’élevage dit « moderne » favorisent également la propagation rapide des agents pathogènes d’une espèce à l’autre et entre individus d’une même espèce. Par la concentration d’animaux d’élevage et par l’uniformisation/standardisation des espèces, les foyers infectieux se propagent plus vite et les virus deviennent plus résistants.

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Les longs et multiples trajets nécessaires aux chaines internationales de production carnées favorisent également la diffusion des agents pathogènes lors de la rencontre entre divers animaux provenant d’élevages différents.

La combinaison de ces 3 facteurs créent le terreau idéal pour la création d’épidémies.

Rappelons également qu’il est reconnu que la toute première zoonose, connue sous le nom de « Virus Influenza », vient directement de nos comportements de prédation à l’encontre des animaux et de nos contacts récurrents avec les animaux domestiques et de rente. Un consensus scientifique est établit autour de ce que le virologue R. Webster nomme « la théorie de la basse-cour » (Safran Foer, 2010).

D’autres zoonoses sont directement liées à l’élevage et à la rencontre entre espèces humaines et sauvages, dont les (tristes) exemples les plus connus sont : Le Virus Ebola, le Sida, les Grippes H1N1 et H5N1, la maladie de la vache folle et plus récemment, la Covid-19 qui reste une zoonose du fait de sa faculté à transiter de l’animal à l’Homme.

En conclusion et selon la FAO (2007) : « Il n’est pas surprenant que les trois quart des nouveaux agents pathogènes ayant affectés les être humains dans les dix dernières années proviennent des animaux ou des produits animaux. »

Sources utiles

Extinction Rébellion – 22 juillet 2020 – 6 façons dont les pandémies et l’environnement sont indissociables Auteurs : Albert Carter et le groupe de travail sur la science de la bande dessinée Extinction Rebellion . Illustrations de Comic Science .

Andersen, KG, Rambaut, A., Lipkin, WI, Holmes, EC et Garry, RF (2020). L’origine proximale du SRAS-CoV-2. Médecine de la nature, 26 (4), 450–452. https://doi.org/10.1038/s41591-020-0820-9

Berger, K. (12 mars 2020). L’homme qui a vu la pandémie venir – Numéro 83: Intelligence. Extrait le 8 juillet 2020 de https://nautil.us/issue/83/intelligence/the-man-who-saw-the-pandemic-coming

Zhang, T., Wu, Q., et Zhang, Z. (2020). Origine probable du pangolin du SRAS-CoV-2 associée à l’épidémie de COVID-19. Current Biology, 30 (7), 1346–1351.e2. https://doi.org/10.1016/j.cub.2020.03.022

Ostfeld, RS et Keesing, F. (2012). Effets de la diversité d’hôtes sur les maladies infectieuses. Revue annuelle de l’écologie, de l’évolution et de la systématique, 43 (1), 157–182. https://doi.org/10.1146/annurev-ecolsys-102710-145022

Swaddle, JP et Calos, SE (2008). Une diversité aviaire accrue est associée à une incidence plus faible de l’infection humaine par le Nil occidental: observation de l’effet de dilution. PLoS ONE, 3 (6), e2488. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0002488

Morand, S., Jittapalapong, S., Suputtamongkol, Y., Abdullah, MT et Huan, TB (2014). Les maladies infectieuses et leurs épidémies en Asie-Pacifique: la biodiversité et ses pertes de régulation comptent. PLoS ONE, 9 (2), e90032.https://doi.org/10.1371/journal.pone.0090032

Jones, K., Patel, N., Levy, M. et al. Tendances mondiales des maladies infectieuses émergentes. Nature 451, 990–993(2008). https://doi.org/10.1038/nature06536

Keesing, F., Belden, LK, Daszak, P., Dobson, A., Harvell, CD, Holt, RD, Hudson, P., Jolles, A., Jones, KE, Mitchell, CE, Myers, SS, Bogich , T., et Ostfeld, RS (2010). Impacts de la biodiversité sur l’émergence et la transmission des maladies infectieuses. Nature, 468 (7324), 647–652. https://doi.org/10.1038/nature09575

Semenza, JC et Suk, JE (2017). Maladies à transmission vectorielle et changement climatique: une perspective européenne. Lettres de microbiologie FEMS, 365 (2). https://doi.org/10.1093/femsle/fnx244

Centres pour le Contrôle et la Prévention des catastrophes. (nd). Changement climatique et santé publique – vecteurs de maladies | CDC. Effets du climat sur la santé: maladies véhiculées par des vecteurs. Extrait le 27 mai 2020 de https://www.cdc.gov/climateandhealth/effects/vectors.htm

Burki, T. (2018). Augmentation des cas de virus du Nil occidental en Europe pour 2018. The Lancet, 392 (10152), 1000. https://doi.org/10.1016/s0140-6736(18)32286-4

Sonenshine, D. (2018). Extension de l’aire de répartition des vecteurs de la maladie des tiques en Amérique du Nord: implications pour la propagation de la maladie transmise par les tiques. Journal international de recherche environnementale et de santé publique, 15 (3), 478. https://doi.org/10.3390/ijerph15030478

Eisen, RJ, Eisen, L., Ogden, NH et Beard, CB (2015). Liens du temps et du climat avec les Ixodes scapularis et les Ixodes pacificus (Acari: Ixodidae), la transmission enzootique de Borrelia burgdorferi et la maladie de Lyme en Amérique du Nord. Journal of Medical Entomology, 53 (2), 250-261. https://doi.org/10.1093/jme/tjv199

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EXTINCTION DE TOUTE VIE DANS LES OCÉANS

Tout comme les forêts, les océans sont de formidables puits de carbone. Tout comme les forêts, leur destruction est à la fois spectaculairement rapide et intense. En outre, la destruction des fonds marins serait 150 fois supérieure à la destruction des forêts. La principale cause est la pêche industrielle et son recours au chalut.

La FAO estime que les pêches accessoires (by-cath) sont de l’ordre de 17.9 à 39.5 millions de tonnes chaque année (Davies, 2016).

Actuellement, 90 % des “stocks” de poissons sont pleinement exploités, surexploités ou épuisés. La compétition entre la pêche industrielle, la pêche de subsistance et les oiseaux marins amène une disparition de ces derniers (- 70% de la population entre 1950 et 2010).

Les experts estiment que d’ici 2048, les océans pourraient être vides de poissons (Véron, 2017). Une nouvelle fois, cette surpêche commerciale ce fait au détriment des populations locales.

« L’extinction écologique causée par la surpêche dépasse toute autre perturbation généralisée d’origine humaine sur les écosystèmes côtiers, incluant la pollution, la dégradation de la qualité de l’eau, et le changement climatique anthropique » (Jackson, 2001).

Sources utiles

 Rapport : Persisting Worldwide Seabird-Fishery Competition Despite Seabird Community Decline  – Authors David Gremillet, Aurore Ponchon,  Michelle Paleczny, Maria-Lourdes D. Palomares, Vasiliki Karpouzi, Daniel Pauly

Mr Mondialisation – Article sourcé – Pêche industrielle : quand innovation rime avec destruction – 

Univerty of British Columbia – 16 sept. 2019 – Une nouvelle technologie permet aux flottes de doubler leur capacité de pêche et d’épuiser plus rapidement les stocks de poissons Pour plus d’informations – Autrice Valentina Ruiz Leotaud

La relève et la peste – 21 novembre 2019 – article sourcé – 6 milliard de plus pour piller les océans, une victoire de plus pour les lobbies    Auteur : Augustin Langlade

Greenpeace – Rapport : 30×30, feuille de route pour la protection des océans

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BANALISATION & APOLOGIE DE LA VIOLENCE

Des centaines d’études montrent une corrélation positive entre la violence envers les animaux et la violence à l’encontre les humains.

Toute relation avec un animal basée sur la captivité, la torture, le meurtre et la justification de ces pratiques par des arguments fallacieux tels que « la tradition », « la culture », « la régulation », « la préservation des espèces », « la santé », « l’éducation » fait l’apologie de la violence et du plaisir individuel dans un monde où les enjeux climatiques et sociaux devraient favoriser les comportements d’entraide, de sobriété, de défense de la Maison commune et de l’ensemble de ses habitants.

Une première étude vient d’établir une corrélation positive entre le spécisme (discrimination basée sur le concept d’espèces) et les actes de cruauté envers les animaux.

Ainsi, zoos, cirques, corrida, expérimentation animale, industrie de la mode, chasse, traditions alimentaires, religieuses ou culturelles… en tant qu’activités représentatives du spécisme posent un problème moral et évolutif majeur dans nos sociétés au bord de l’effondrement.

Le collectif XR Animal est inclusif à toustes, quel que soit le régime alimentaire pratiqué (végétalien, végétarien, flexitarien, carniste) tant que les personnes sont dans une démarche de démantellement des idéologies d’oppression et d’exploitation des animaux non-humains.

Il est ouvert aux rebelles et militant·es de mouvements animalistes, climatiques, environnementalistes, sociaux, civiques… qui :

U

désirent poser une réflexion de fond sur le rapport humain/ »animal »/ »nature », l’anthropocentrisme climatique, le monde agricole et le rapport à la nourriture…

souhaitent remettre en question leurs relations aux autres animaux et à ce qui est accepté comme de nourriture.

veulent démanteler les idéologies violentes inconscientes et développer plus de cohérence entre leurs valeurs et leurs comportements.

veulent participer à l’organisation d’actions de désobéissance civile non violente en lien avec la justice animale et la végétalisation de l’alimentation.

sont motivés pour s’investir dans le développement du mouvement Extinction Rebellion sans spécifiquement faire partie d’un groupe local (relié à une ville).

désirent étudier les convergences entre les luttes et réfléchir aux façons de converger.

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